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Comment la qualité des photos immobilières impacte-t-elle vos prises de mandats 

Bienvenue à nouveau sur le blog immobilier des pros ! Comme ce n’est pas la 1ère fois que tu viens ici, tu voudras sans doute lire mon script secret pour doubler tes prises d’estimations clique ici pour télécharger le script gratuitement ! 🙂

J’ai interviewé Yannick Delonglée, photographe, formateur et youtubeur avec 2 chaines sur la photo. La première, généraliste compte bientôt 29 000 abonnés à ce jour, la seconde est dédiée à la photo et vidéo immobilière. Ce pro nous livre sa vision sur l’importance de la qualité des photos immobilières pour vendre et nous partage ses conseils. C’est parti ! 

photos immobilières les conseils d'un pro pour leur qualité

Des photos immobilières de qualité pour décrocher plus de mandats

Cédric Laporte : “Quelle importance a la photo immobilière dans la communication quand on va chercher un mandat de vente ?“

Yannick Delonglée : “Pour moi, c’est vraiment essentiel. Chaque fois, je suis très surpris quand je parcours les annonces et que je constate que 80 % des photos ne sont pas terribles ! En fait, c’est le premier contact que les gens vont avoir avec les biens proposés et ça donne aussi l’image de l’agence et de la qualité de son travail.

J’ai entendu plusieurs personnes dire qu’elle avait choisi telle agence parce qu’elle faisait de belles photos ou que le site était beau. Je pense qu’il y a trop de gens qui n’accordent pas assez d’importance encore à ça, qui se focalisent sur d’autres éléments qui pour moi sont moins importants.

Ça peut être un point rebutant pour certains prospects qui veulent vendre leur maison et c’est vrai que, s’ils vont sur le site d’une agence avec des photos pas terribles alors qu’à côté il y a une autre agence qui va proposer le même type de service avec les mêmes honoraires, mais avec des photos de bonne qualité, le choix est vite fait ! 

Miser sur la qualité des photos immobilières pour se différencier

Il y a aussi l’aspect vente… Beaucoup d’études montrent qu’avec des photos de qualité, le bien immobilier se vend plus vite et plus cher. Les acquéreurs potentiels n’ont pas envie de perdre ce bien qui répond à leur critère et ils négocient moins et ça permet de mieux vendre.

Donc, oui, les photos, c’est vraiment super important et il ne faut pas les négliger.”

Cédric Laporte : “Je rebondis là-dessus parce qu’ il m’est arrivé quelque chose dans mon activité de conseiller immobilier qui va aussi dans ce sens. J’ai fait la mise en vente d’un appartement, mais je n’avais pas encore les photos. J’ai appelé une cliente qui ne l’avait pas vu et je lui ai dit « voilà Madame, j’ai un appartement qui va arriver, c’est exactement ce que vous voulez, il faut le visiter rapidement. Elle me répond qu’elle n’est pas disponible avant 7 jours. Entre temps, je mets les photos en ligne. Elle m’a appelé dans la demi-heure et voulait le visiter tout de suite ! 

C’est vrai que ça correspond à ce que tu viens dire, la photo déclenche effectivement la prise de téléphone et l’action de l’acquéreur potentiel qui se décide à nous contacter parce que la photo aura déclenché un coup de cœur.”

Yannick Delonglée : “Dans mes formations en présentiel et en ligne, j’ai toute une première partie, où je parle justement de cet effet coup de cœur. Le prospect sera beaucoup plus facile à convaincre après, parce que dans sa tête il se dit : “c’est un bien intéressant, il faut que j’arrive à le visiter tout de suite pour ne pas le perdre. ” Si l’on a des photos moyennes, si l’on n’arrive pas à voir cet effet-là, on perd des ventes.”

L’image du professionnel de l’immobilier passe par la qualité de ses photos

Cédric Laporte : “On parle beaucoup aujourd’hui de « personal branding », c’est-à-dire de l’image de marque des conseillers immobiliers, mais également de l’agence. Est-ce que tu penses que la photo immobilière a un impact sur l’image que les gens se font d’un professionnel immobilier ?”

Yannick Delonglée : “Je dis souvent que les photos immobilières représentent le travail et l’image de l’agence, c’est très lié. Si c’est beau, si c’est bien cadré, si l’on voit que le professionnel a fait un effort pour faire quelque chose de bien, ça donne une bonne image de ce qu’il fait comme travail. Si la photo est moyenne, on se dit, il a fait ça à la va-vite, ou il n’a pas le matériel, ou il n’a pas investi pour faire des photos correctement. Même si ce n’est pas la peine d’avoir du matériel de pro, il y a un minimum requis en photo immobilière.”

Cédric Laporte : “Justement, les agents immobiliers se demandent souvent si le matériel photo nécessaire coûte cher, de même pour la formation.”

Yannick Delonglée : “Tout dépend de ce qu’on veut faire. 

Je pensais que tu allais me demander si le téléphone est suffisant. Je ne vais pas développer, car j’ai fait une vidéo sur ma chaîne sur le sujet. Pour faire simple, on pense souvent que le téléphone est mieux parce que les agents immobiliers ne savent pas régler leurs appareils photo… Mais il suffit de se former et en 10 secondes, c’est fait.

Le problème du téléphone :

  • en basse lumière, c’est beaucoup moins performant qu’un appareil photo ;
  •  il n’y a pas assez d’angles et en photo immobilière le problème c’est l’angle.

Donc, je conseille plutôt de prendre un appareil photo et il n’y a pas besoin d’avoir du matériel de pro.”

Un appareil photo adapté à la prise de vue immobilière

Yannick Delonglée : “On peut commencer avec ce qu’on appelle un bridge (un gros compact), mais par contre, il faut faire attention. Il faut vraiment que l’angle soit suffisant et il n’y a pas beaucoup de modèles qui permettent d’avoir un angle suffisant pour l’immobilier. Ce type d’appareil coûte 250 euros, le modèle que je conseille en tout cas.

Après si l’on veut quelque chose d’évolutif avec une meilleure qualité, plus de réglages, on peut partir sur un reflex d’entrée de gamme avec un ultra grand-angle. Attention, si vous achetez un reflex avec l’objectif de kit, on va se retrouver avec un angle qui est quasiment équivalent à celui du téléphone. Dans les salles de bains et les cuisines un peu petites, on va se retrouver coincé au niveau du cadrage… 

Pour une petite agence, avec un budget qui commence à 250 euros, on peut avoir quelque chose qui tient la route.

Après, si l’on veut un peu mieux, je conseille à l’agence de prendre un reflex d’entrée de gamme avec un ultra grand-angle et un trépied. Là, on est à 700-800 euros et éventuellement un petit flash externe pour ceux qui veulent faire encore mieux. »

Du matériel spécifique pour un investissement gagnant

Yannick Delonglée : « Je précise que ce n’est pas une dépense, c’est un investissement (…)

Souvent, les gens disent ‘ça coûte cher’, mais le retour sur investissement va être énorme. On va faire des photos bien meilleures et donc forcément on va vendre plus et plus vite. On va garder ce matériel sur des années, donc il faut vraiment voir ça comme un investissement.”

Cédric Laporte : “Je partage complètement ce que tu dis. J’ai pu le constater dans mon activité d’agent immobilier :

  • utiliser un appareil photo professionnel enfin semi-professionnel, comme tu le disais, il n’est pas obligatoire d’avoir un super appareil ; 
  • apprendre à faire des photos immobilières de professionnels
    • bien cadrées ;
    • avec un grand angle ;
    • une bonne luminosité ;

Cela permet d’avoir beaucoup plus de contacts, effectivement je suis d’accord que c’est un investissement.”

Cet accessoire photo qui vous donne une image de pro

Yannick Delonglée : “En formation quand je commence à parler du trépied, j’ai souvent des objections : “ça va nous faire un truc à porter” et souvent à la fin de la formation, ces mêmes personnes sont les premières à demander les références du trépied que j’utilisais ! Je leur ai montré sans leur imposer qu’un trépied :

  • leur permettait d’aller plus vite et de faire mieux ;
  • c’était plus facile ;
  • il simplifie les réglages à faire sur l’appareil photo ;
  • ne coûtait pas cher ;
  • n’était pas si grand que ça ;

Une fois la formation faite, les conseillers immobiliers sont convaincus.

Autre aspect important, quand on va chez les clients. Quand on commence à sortir le trépied, que l’on met l’appareil photo dessus, ça fait tout de suite beaucoup plus pro que si l’on y va avec son téléphone et qu’on fait voilà des photos un peu à la va-vite ! “

Sur les réseaux sociaux, ce sont les photos de qualité qui attirent

En plus d’attirer l’attention de vos prospects, des photos immobilières de qualité vont t’aider à développer ta visibilité digitale

Cédric Laporte :” Peut-on utiliser les photos des biens immobiliers sur les réseaux sociaux ? “

Yannick Delonglée : “Oui et non. 

Oui, si :

  •  vous avez des photos immobilières de qualité ;
  •  si le bien est intéressant ;
  •  si ça donne une bonne image de votre travail. 

Ça vaut le coup de les mettre, par contre je pense que c’est contre-productif de les mettre dans toutes les annonces. Je vois les pages Facebook de certains agents immobiliers et je me dis que ce n’était peut-être pas nécessaire de mettre la photo de ce bien parce qu’elle n’est pas bonne et que ça ne donne pas une bonne image. 

… Je pense qu’il faut faire une sélection pour les réseaux sociaux, un peu comme un photographe ferait sur son site internet, il ne met pas toutes ses photos, mais seulement ses meilleures photos.”

Il est facile de se former à la photo immobilière en ligne

Yannick Delonglée : “Pour mes formations en ligne, j’explique tout pas à pas. Je montre tout sur les boîtiers.

C’est important de se former pour :

  • savoir-faire une bonne mise au point ;
  • avoir une photo bien lumineuse ;
  •  bien gérer les contrastes, les contre-jours ;
  •  avoir des couleurs justes, en période hivernale, par exemple, les photos peuvent être trop jaunes ; 
  • savoir comment bien se placer, au bon endroit, à la bonne hauteur de prise de vue ;
  • savoir cadrer, souvent les agents immobiliers veulent montrer trop de choses ;
  • retraiter les photos.

Sur ce dernier point, je vous rassure, pas besoin de passer des heures sur Photoshop. En 30 secondes ou 1 minute, on peut déjà éclaircir un peu les ombres, faire 2 ou 3 choses qui vont faire que la photo va tout de suite avoir plus de peps. 

Mais il faut savoir faire tout ça. C’est rapide, mais quand on ne sait pas faire évidemment, c’est compliqué.”

Déléguer des reportages immobiliers à un professionnel, c’est possible

Yannick Delonglée : « Je le fais surtout sur ma région lorsqu’on m’appelle pour des biens d’exception. Je fais alors les photos et quelquefois aussi la visite virtuelle. J’ai vu des maisons à plus d’un 1 million d’euros, présentées avec des photos réalisées avec un téléphone…  »

Cédric Laporte : « Ne l’oublions pas, souvent les agents immobiliers sont taclés sur les honoraires. Si l’on prend 25 000€, 30 000€, ou 40 000 € sur une grosse maison et qu’on ne propose pas des photos de qualité, c’est quand même assez mesquin, excusez-moi du terme. 

J’ai vu des agences immobilières de prestige qui explosent sur le réseau Instagram (grâce à la qualité de leur photo) parce que c’est vraiment un réseau social d’images.

Pour mon agence, on commence à utiliser des photos vraiment pro pour communiquer sur Instagram, même si je préconise plutôt d’aller sur Facebook en priorité. »

Faire des photos immobilières ne s’improvise pas, mais les connaissances nécessaires sont facilement accessibles en ligne via des vidéos de spécialistes photo comme celles proposées par Yannick. Tu trouveras d’autres conseils sur son site dédié à la formation à la photo immobilière.

Cet article reprend les moments clés de l’interview, pour le découvrir en intégralité, voici la vidéo :

Et toi, disrupteur de l’immobilier, comment vas-tu aborder ta prochaine séance photo ? Es-tu prêt à aller plus loin que les résultats limités de ton téléphone portable pour décrocher plus de mandats ?

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